Ce n’est pas la première fois que la population du pays est obligée de fuir. En 1972, le massacre des Hutus avait poussé 150 000 personnes à quitter le pays. Vingt ans plus tard, l’assassinat du premier président burundais hutu avait déclenché un exode d’un demi-million de personnes et une guerre civile qui a duré jusqu’en 2005.