Au-delà de la notion de "populisme", on peut aussi rajouter au paysage continental de la droite eurosceptique les 18 Tories de David Cameron (Royaume-Uni) : le Premier ministre britannique, guère connu pour son amour de l'UE, a promis un référendum sur la sortie de l'Union pour 2017 s'il est réélu l'an prochain. Les 12 ultra-conservateurs du Fidesz, le parti hongrois de Viktor Orban, revendiquent leur euroscepticisme mais siègent avec le PPE (chrétiens-démocrates). Le PIS polonais ("Droit et Justice", 6 sièges) est lui aussi un cas ambigu. Le principal parti d'opposition au gouvernement de Donald Tusk se déclare notamment sceptique sur la monnaie unique.